Résumé :
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Il y a des gens, dans la vie, dont l'unique préoccupation semble d'imaginer des noms de poneys. Alain est de ceux-là. Sa carrière d'acteur au point mort depuis qu'il en a joué un, dans un polar de l'été, sur TF1 , le quarantenaire disperse ses jours. Chez Rosie en matinée voluptés de camionnette et le dimanche aux Magnolias où sa grand-mère s'éteint doucement. On partage une part de quatre-quarts, sans oublier les canards, et puis mamie chuchote: «J'aimerais que tu m'aides à mourir.» Autant dire à vivre
La seconde d'après, elle a déjà oublié. Pas Alain. Tant pis pour les poneys: il vient de trouver là, peut-être, un rôle à sa portée
Dans la lignée de Je vais m'y mettre et de Paris-Venise, Florent Oiseau brosse un nouveau portrait de loser magnifique une parenthèse en Renault Fuego où valsent sandwichs aux flageolets, secrets de famille et cuites à la vieille prune, pour l'amour d'une grand-mère.
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